daniel buren l observatoire de la lumière
DanielBuren, L'Observatoire de la lumière, Fondation Louis Vuitton Conçue en dialogue avec le bâtiment de Frank Gehry, l'oeuvre de Daniel Buren intitulée L'Observatoire de la lumière se déploie sur l'ensemble des verrières, élément emblématique de l'édifice.
Résumé Conçue en dialogue avec le bâtiment de Frank Gehry, l'œuvre de Daniel Buren intitulée L'Observatoire de la lumière se déploie sur l’ensemble des verrières, élément emblématique de l’édifice. Le film de Gilles Coudert suit l'évolution de l'œuvre depuis la pose des filtres colorés jusqu'à sa découverte par les visiteurs qui nous livrent leurs impressions.
Doublespages ci-contre : L'Observatoire de la lumière - Fondation Louis Vuitton, photographies de Iwan Baan exceptée pour la vue aérienne prise par Philippe Guignard / Air images. Puis, Transparences de quelques travux in situ et situés, 1970-2015, photos-souvenirs de Daniel Buren. ISBN : 978-2-36511-106-5.
Voiciquelques-unes des questions soulevées par le thème de la Nuit des idées 2019 : « Face au présent ». Un thème qui ne pouvait qu’entrer en résonnance avec l’ADN de la Fondation de France, qui fête cette année un anniversaire important : « 50 ans d’expérience de l’avenir ». Principe de l’opération : organiser débats
Lamême année, Buren représente le pavillon de la France à la Biennale de Venise où il remporte le Lion d'or. En 2012, il est l’artiste invité à l’exposition Monumenta au Grand Palais et en 2016, il crée à la demande de Franck Gehry, L'Observatoire de la lumière, une installation in situ à la Fondation Louis Vuitton.
Rencontre Avec Des Hommes Remarquables Film Streaming. 12 photos Série graphique avec les voiles colorées du bâtiment de la Fondation LouisVuitton, dans le cadre de l’exposition temporaire L’Observatoire de la Lumière » par Daniel Buren – avant ma photo prise à l’heure bleue à voir ou revoir ICI clic sur le lien bleu Série entièrement faite au grand angle smc Pentax 12-24mmF4 ED AL[IF], par temps couvert puis pluvieux D’autres photos coup de coeur » des expos en intérieur à venir plus tard. Translate click on flag Navigation des articles
© DB-ADAGP Paris / Iwan Baan / Fondation Louis Vuitton Daniel Buren, "Observatory of Light," work in situ, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. Detail. The Fondation Louis Vuitton, overlooking the Bois de Boulogne in Paris, is hosting a new site-specific work from French conceptual artist Daniel Buren titled “L’Observatoire de la lumière” Observatory of light, which opened on May 11. Buren conceived of the piece with the Frank Gehry–designed building’s signature design element in mind—the building’s 12 “sails,” composed of 3,600 glass panels. Buren’s artwork uses colored filters, in 13 different shades, which are positioned at an equal distance from one another across the glass structure. White-striped, like a fritted patterns and clear panels are also positioned intermittently. Depending on the time of day and the season, the filters will interact with natural light to create a play of color, projection, reflection, transparency, and contrast, transforming the building into a living kaleidoscope. The installation remains on view through the end of 2016. © DB-ADAGP Paris / Iwan Baan / Fondation Louis Vuitton Daniel Buren, "L'Observatoire de la lumière," work in situ, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. Detail. © DB - ADAGP Paris, 2016 © Manuel Lagos - Cid Daniel Buren, "Observatory of Light," work in situ, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. © DB - ADAGP Paris, 2016 © Manuel Lagos - Cid Daniel Buren, "Observatory of Light," work in situ, 2016 © DB-ADAGP Paris / Iwan Baan / Fondation Louis Vuitton Daniel Buren. "Observatory of Light," work in situ, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. Detail. © DB - ADAGP Paris, 2016 © Manuel Lagos - Cid Daniel Buren, "Observatory of Light," work in situ, 2016, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. © DB-ADAGP Paris / Iwan Baan / Fondation Louis Vuitton Daniel Buren, "L'Observatoire de la lumière," work in situ, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2016. Detail. Elizabeth Donoff is the Editor-in-Chief of Architectural Lighting.
L'Observatoire de la lumière» Fondation Louis Vuitton Mon travail consiste toujours à intervenir in situ», autrement dit en fonction du lieu. L'origine du projet, en l'occurrence, tient à une demande de Frank Gehry, environ trois mois avant l'ouverture de la Fondation Louis Vuitton Frank Gehry en est l'architecte, NDLR. Il voulait que j'intervienne sur ce qu'il appelle les voiles» et les terrasses. Il imaginait des drapeaux. Je ne voyais pas ce que je pouvais faire avec le principe des drapeaux. Je lui ai répondu rapidement que, s'il me permettait d'intervenir directement sur le verre des voiles, on pourrait imaginer quelque chose d'intéressant. Cette couverture de voiles est la partie la plus réussie de l'architecture de la Fondation. On peut y arriver par hasard lors de la visite du lieu. Elle entoure le musée. L'idée amusante consiste à donner la possibilité d'être à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'édifice. Mais il fallait dans un premier temps que le public s'habitue au bâtiment lui-même, que l'architecture ait pris sa position dans le paysage. Voilà pourquoi nous avons programmé l'opération pour mai 2016. Elle est prévue pour durer un an, de telle manière qu'on la voie évoluer sous les lumières de chaque saison. Les douze voiles constituées de 3600 verres sont recouvertes de filtres transparents colorés. Ils projettent la lumière alentour. On est enveloppé par cet énorme parasol qui reflète les couleurs sur le sol et sur les visiteurs même. Imaginez 13600 m2 de verre qui projettent les couleurs à l'horizontale et à la verticale. Ici, le soleil, c'est 50% de la pièce.» L'Observatoire de la lumière», à partir du 11 mai. Fondation Louis Vuitton, 8, avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, Paris XVIe. Grand Palais 2012 La difficulté à Monumenta» 1 tient au peu de temps dont on dispose pour mettre en place l'oeuvre sept jours et au temps limité pour montrer une opération d'une aussi grande envergure. Cinq semaines d'exposition, même si 275000 personnes l'ont vu, ce n'est pas suffisant. Pour Monumenta», je voulais aussi jouer avec le soleil. Le Grand Palais est un lieu exceptionnel. On y est couvert comme dans une maison mais on reste sous l'extraordinaire ciel de Paris. C'est un des plus beaux que je connaisse au monde, en dehors peut-être de ceux des hauts plateaux du Mexique, particulièrement limpides. A Paris, le ciel est toujours en mouvement. Ce n'est pas un hasard si les impressionnistes en ont fait le sujet principal de leurs peintures. Donc, au Grand Palais, on ne voit que le ciel et j'ai joué avec cela. J'ai créé une nouvelle verrière, un plafond transparent à 2,5 mètres de hauteur qui avait pour fonction d'attraper le soleil. La verrière projetait ses couleurs sur les visiteurs. Au centre de l'édifice, la coupole, seul espace dégagé, était recouverte de filtres bleus. Je voulais faire du Grand Palais un lieu de promenade.»1 Exposition d'art contemporain, désormais biennale, lors de laquelle un artiste investit la nef du Grand Palais avec une oeuvre conçue spécialement pour l'occasion.Les Deux Plateaux» Cour d'honneur du Palais-Royal 1986 Au Palais-Royal, le défi tenait au fait qu'il s'agissait d'une installation permanente. Je connaissais bien ce lieu, depuis toujours. C'est un des plus beaux sites parisiens avec son principe de répétition architecturale des colonnes. Une architecture homogène et classique animée par une force très précise. L'architecture devait donc rester visible. J'ai décidé de travailler principalement en sous-sol. Depuis deux mille ans, à Paris, on utilise les sous-sols les catacombes, les carrières... En creusant, nous avons trouvé un squelette de vache dans un linceul, des poteries, de la vaisselle... Et puis je devais aussi tenir compte de ce qui y existait déjà le chauffage urbain, la salle de répétition de la Comédie-Française. J'ai imaginé une fontaine, l'une des plus grandes de Paris, un peu enterrée. Quant aux colonnes, elles ont été inspirées directement par l'architecture ambiante. Elles reprennent le diamètre des colonnes de la place.» Des oeuvres qui font date 1986Daniel Buren obtient un Lion d'or à la Biennale de Venise pour le pavillon français, qu'il occupe. La même année est inauguré son travail Les Deux Plateaux» dans la cour d'honneur du Palais-Royal, à Paris, plus connu sous le nom des colonnes de Buren».1993Café Richelieu, aile Richelieu du Louvre. Dans le cadre du projet du Grand Louvre, Buren est un des quatre artistes à intervenir sur le lieu, avec Comme un rayon de soleil», dans le restaurant du musée de la table au plafond, les fameuses rayures. 1994Place des Terreaux, Lyon. Il crée Déplacement/Jaillissement d'une fontaine, les autres», une oeuvre permanente. 69 jets d'eau sont bordés de 14 piliers dans le cadre du réaménagement de la place par l'architecte Christian Pompidou, Paris, Le Musée qui n'existait pas». Une exposition exceptionnelle, entièrement consacrée à l'artiste, déployée sur 2500 m2, avec 70 espaces pour 70 variations qui jouent sur la lumière, la couleur et les formes géométriques. 2005Musée Guggenheim, New York, The Eye of the Storm. Works in Situ by Daniel Buren». L'artiste occupe l'intégralité du bâtiment mythique avec une installation de miroirs et des filtres colorés sur la verrière. Un des rares Français mis en majesté à New York. Un artiste qui fait son cirqueA l'aube du siècle, Daniel Buren imagine avec deux pionniers du cirque contemporain, Dan et Fabien Demuynck, le BurenCirque, qui propose un jeu multidisciplinaire d'artistes entrant en interaction avec la structure. En parallèle de L'Observatoire de la lumière», le BurenCirque s'installe face à la Fondation Vuitton pour trois représentations exceptionnelles d'un nouveau spectacle, 3 fois un Cabanon. Pour petits et grands, les 2, 3 et 4 de l'oie bruxelloisChez Daniel Buren, tout est concept. Ainsi, lorsqu'on lui demande d'imaginer à Bruxelles une exposition où il va sélectionner et exposer des artistes du xxe et du xxie siècle qu'il estime, il dessine un parcours singulier. Il propose une sorte de jeu de l'oie de l'art dans lequel on doit retrouver les noms des protagonistes. Et qui, naturellement, reprend le principe auquel il est toujours fidèle la présence de bandes verticales blanches et colorées de 8,7 cm de largeur. La vraie surprise tient aux oeuvres qu'il a élues. S'il exclut sans condition le pop art ou le surréalisme, il expose à côté du contemporain Anish Kapoor et de l'Américain minimal Sol LeWitt des peintures modernes figuratives signées Paul Cézanne ou Marc Chagall. Daniel Buren. Une fresque», jusqu'au 22 mai. Bozar, Bruxelles.
Depuis le 11 mai à Paris, au bois de Boulogne, la Fondation Louis Vuitton accueille une exposition de Daniel Buren intitulée L’Observatoire de la lumière ». Il s’agit d’un travail in situ conçu par l’artiste en dialogue étroit avec le bâtiment et son architecte Franck Gehry. Douze voiles constitués de 3600 verres en treize couleurs se déploient sur l’ensemble des verrières emblématiques de la Fondation La qualité d’une couleur projetée grâce à un filtre coloré est, à mes yeux, beaucoup plus vivante qu’une couleur peinte recouvrant une surface », explique Daniel Buren. L’œuvre prend toute son ampleur lorsque le soleil est au zénith. Un projet grandiose, pertinent et enchanteur », commente Bernard Arnault, président de la Fondation Louis © DB-ADAGP Paris / Iwan Baan / Fondation Louis Vuitton
04h12 , le 8 mai 2016 , modifié à 10h41 , le 21 juin 2017 Paris est sa ville, et il continue d'y créer des œuvres in situ, pensées selon les espaces qu'elles redessinent en rayures noir et blanc ou en couleurs primaires. Des installations parfois pérennes, comme les fameuses colonnes rayées du Palais-Royal. Après le parc du château de Versailles 2004, le musée Picasso 2009, la Monnaie de Paris 2010, la nef du Grand Palais pour "Monumenta " 2012 ou les rosaces quadrillées du Cent-Quatre 19e, toujours visibles, Daniel Buren, 78 ans, se confronte au bâtiment dessiné par l'architecte Frank Gehry , pour la fondation d'art contemporain Louis Vuitton . Son installation, L'Observatoire de la lumière, qui sera inaugurée cette semaine restera en place au moins six le bâtiment dessiné par Frank Gehry avant de travailler à votre installation?Je l'ai vu sortir de terre, car je travaillais deux ans avant son ouverture sur un projet de parcours entre le métro Les Sablons et la fondation, afin de guider les visiteurs arrivant à pied. J'avais imaginé intervenir dans la station même – et la RATP était partante – et sur le trajet. Tout est tombé à l'eau en raison d'un refus de l'architecte des Bâtiments de France. Puis, peu de temps avant l'ouverture, Frank Gehry, qui est un ami depuis les années 1970, m'a demandé de réfléchir à une autre installation avec des oriflammes, soulignant l'idée du mouvement du vent dans les voiles. Mais cela ne m'inspirait pas, et j'ai arpenté le bâtiment et ses méandres. J'ai proposé une intervention sur les vitrages. J'aime le fait, très original, que les visiteurs vivent une déambulation pleine de surprises dans ce musée, et ses multiples terrasses en escalier. Ils ne savent jamais sur quoi va déboucher une salle, sur quelle vue. Je voulais travailler sur la transparence, et donner l'impression au public qu'il marche sur la verrière, qui se reflète au sol, et qu'il nage dans la couleur, et aussi que les gens lèvent les yeux vers le ciel.Fondation Louis Vuitton / Martin Argyroglo © DB-ADAGP, Paris 2016Mais le projet a pris corps un an et demi plus tard…J'ai envoyé des croquis à Suzanne Pagé [la directrice de la fondation] et à Frank Gehry. "Magnifique, m'a-t-il répondu, mais pas tout de suite." Il fallait que les gens découvrent d'abord cette architecture avant de bouleverser les choses. Finalement, en octobre, Suzanne Pagé m'a rappelé pour ce projet, d'apparence hyper simple mais qui a demandé cinq semaines de chantier de nuit et mobilisé des alpinistes, chargés de poser les milliers de films transparents [ Un travail de est le résultat obtenu?Avant d'intervenir dessus, je voyais cet édifice comme un gros coléoptère sortant du sol. Avec mon installation, le public devrait mieux voir le gonflement des voiles, qui ont à présent des airs de montgolfière. On se rend mieux compte également que certaines voiles sont pliées grâce au jeu des treize juin, le BurenCirque s'installera dans le bois de Boulogne. Des artistes proposeront un spectacle dans un univers que vous avez créé, et qu'ils rendront vivant. Que représente le monde du cirque pour vous?C'est un univers qui m'attire, depuis l'enfance, et a servi de modèle à des artistes de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, tels Picasso, Léger, Calder. Cette imagerie du cirque m'intéresse mais je n'en ai pas tiré une peinture comme le faisait Picasso. J'ai formalisé des éléments comme la piste, le chapiteau, transformé en trois cabanons pour le BurenCirque.Iwan Baan/FONDATION LOUIS VUITTONTrès jeune, vous avez rencontré Picasso. Dans quelles circonstances?J'avais tout juste 17 ans et j'avais gagné une bourse pour les élèves en fin de lycée sur un projet d'études portant sur l'influence du paysage de Provence sur les peintres, de Cézanne à Picasso. Je suis parti trois mois à vélomoteur et j'ai frappé aux portes et l'on m'a accueilli j'ai rencontré Picasso, Chagall, Masson et une cinquantaine d'autres artistes. Au retour, grâce à mon compte rendu, j'ai obtenu une autre bourse! Et à 18 ans, je suis parti au Mexique découvrir les peintres muralistes, comme Diego Rivera. J'ai réalisé que l'École de Paris n'était pas le centre du monde et cela m'a sans doute influencé pour la suite des événements…Une partie des œuvres éphémères, photographiées par l'artiste, sont visibles sur son site .Source JDD papier
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